N°1 : L’indigofera australis

1- Des plantes pour le Bleu

Pour mes gammes de bleu j’utilise le pigment extrait de trois plantes à indigo, le Pastel, la Persicaire, l’Indigotier. L’indigo d’indigotier est le plus répandu et le plus facile d’accès, la persicaire est désormais cultivée en France et le pastel car c’est notre plante européenne, française et régionale.

2 – L’indigotier

L’indigotier est un petit arbuste aux feuilles imparipennées, aux délicates fleurs roses, qui atteindre 1 à 2 mètres de hauteur. Son nom Indigofera vient du grec indikon (ινδικόν) et du latin indicum, « qui vient de l’Inde » et tinctoria vient pour « teindre ». Il est originaire des zones chaudes et humides de notre globe, climats tropicaux et subtropicaux. On l’utilise pour la teinture sous forme de pigment en poudre, en bloc ou en copeaux ; mais aussi sous formes de boules fermentées, ou encore en teinture directe avec les feuilles fraîches. C’est la plus connue parmi toutes les plantes indigofères de la planète. Il fût pendant longtemps, l’une des principales sources de teinture, car facile de culture avec une production importante et un pigment facile d’emploi.

Arbuste, indigotier touffu.

Indigofera tinctoria sauvage
Photo : Isabel Seebold – Mozambique

2 – L’Indigofera australis

Photo de branches fleuries d'indigotier austral. Les grappes de fleurs roses sont en forme de cône. Les petites feuilles sont d'un vert tendre.

Indigofera australis du jardin – France

Le genre indigofera comprend plus de 700 espèces réparties sur plusieurs continents, Afrique, Asie, Amérique. Il existe aussi des variétés d’indigofera en Océanie dont 30 espèces sont australiennes, comme l’indigotier austral, Indigofera australis, que j’ai dans mon jardin. L’indigotier austral pousse dans les zones boisées et les forêts ouvertes au sud, et sur toute la façade est de l’Australie.

Jusqu’à l’hiver dernier, j’avais deux indigotiers, un Indigofera tinctoria (5 ans) et un Indigofera australis (4 ans). Malheureusement les premières gelées ont eu raison du premier, que je n’avais pas eu le temps de protéger. Pour le second, une amie m’avait ramené des graines d’Australie, que j’ai semées en 2020. Depuis il prospère sous le climat toulousain, pas trop froid en hiver malgré les périodes de gelées, très chaud et souvent humide dès la belle saison. Il a l’air de se plaire, orientation plein sud, à l’abris d’une grande haie le protégeant des vents froids. Je protège le pied tous les hivers avec du paillage. Il est placé dans le seul endroit du jardin qui profite du soleil hivernal.

L’hiver très doux, voire chaud, de cette année, l’a fait fleurir dès le mois de mai. Nous sommes au mois de juillet et il est toujours en fleur. La floraison n’a rien de spectaculaire, mais elle enchante abeilles et autres insectes. Autre avantage de cet arbuste facile à vivre, c’est qu’il ne dépassant pas les 1,20 m, je peux le garder dans mon petit jardin.

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